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    Plantation d'arbres au jardin de la Maison du Développement

Témoignage des anciens stagiaires

 

 

Bonjour,

Les premiers trois mois passés en TP avec Monsieur Ravi, m’ont beaucoup apporté sur le plan technique qu'il s'agisse de notions que je n’avais pas saisies à l’université ou que je n’avais tout simplement pas eu l’occasion de voir. Les TP étaient passionnants : c’était la première fois que nous avions du matériel à notre disposition, une grande liberté d’action dans notre travail et notre propre table de manipulations. Cela nous permettait parfois, par curiosité, de dévier vers des manipulations qui n’étaient pas vraiment dans l’objectif du TP, mais qui répondaient à des interrogations que nous nous posions, et que la théorie seule n’expliquait pas. Nous pouvions rester trois, quatre jours à faire le même TP, faute de résultats concluants ; mais lorsqu’on touchait au but, c’étaient une satisfaction et une joie énormes, car le TP, c’était nous qui l’avions fait, monté, et câblé. La rigueur de Monsieur Ravi, nous a également appris à aller chercher l’information, à persévérer, sans jamais rien négliger. Je le vois encore ayant entre les mains un livre, une feuille, en train de lire, jamais assis à ne rien faire, toujours en quête de nouvelles informations. Nous avons aussi beaucoup ri avec lui, à travers son humour subtil et libre.

Les trois derniers mois de communication ont été tout aussi passionnants, animés par une équipe extraordinaire, d’un professionnalisme indiscutable, des intervenants tous aussi compétents les uns que les autres. Je citerai en premier lieu l’intervention de Monsieur Eric Martin, qui nous a permis de nous mieux connaître dans le groupe, d’être plus proches, de nous ouvrir sans crainte d’être jugés. Ce fut une expérience unique, une sorte de métamorphose au jour le jour des relations que nous entretenions jusque là. Il y a eu aussi l'intervention de Lionnel Hediard. On aurait dit qu’il pénétrait nos pensées par l'acuité de son regard. Nous avons appris pas mal de choses sur nous-mêmes, c’est aussi à travers son séminaire que nous avons pris conscience de l’importance de la notion de réseau, essentielle à l’élaboration d’un projet professionnel. Les séances de théâtre avec Amine étaient à  la fois un exercice difficile et passionnant, il fallait dépasser sa timidité et jouer le jeu. Je pense qu’à la fin tout le monde était dans le coup, nous formions une vraie troupe de théâtre. Toutes les disciplines étaient attrayantes, et les professeurs passionnés par leurs domaines respectifs, on le voyait, on le sentait. Entre anciens ministres, anciens chefs d’entreprises, ingénieurs ayant travaillés dans de grandes boîtes, nous ne pouvions pas espérer mieux, toutes les interventions étaient à la hauteur.

Je terminerai ce modeste témoignage par  le projet professionnel, une notion nouvelle méconnue dans le monde des étudiants, la "cerise sur le gâteau" de cette aventure : le mien portait sur le solaire et les énergies renouvelables, je l’ai défendu contre vents et marées, car bon nombre de stagiaires le trouvaient farfelu et irréaliste, pourtant dans un pays où la moyenne d’ensoleillement est l’une des plus importantes au monde. Le CIARA a créé des liens forts entre les stagiaires, je garde contact avec beaucoup d’entre eux, on se voit souvent pour déjeuner, discuter ou flâner dans les rues d’Alger.

J’espère avoir relaté fidèlement l’aventure CIARA, même si je pense qu’il faudrait beaucoup plus que quelques lignes pour illustrer cette expérience. J’ai rencontré durant six mois des personnes d’une compétence indéniable, et d’une modestie inébranlable, j’ai eu beaucoup de chance d’avoir pu faire partie d’une des promotions qu’a compté le CIARA.

Veuillez transmettre mes salutations à toute l’équipe, bon courage à tous.

 

LARBAOUI Arslane

(20e session TP et de la 21e session communication)

 

 

Un jour printanier en hiver

C’était un des plus beaux jours d’hiver, un jour avant la fin de la semaine, le ciel a changé de couleur, il est devenu bleu clair, il a reflété cette couleur sur la mer, en la rendant d’une couleur identique à la sienne, les nuages se sont montrés blancs, bien plus blancs que la neige, sous diverses formes, on aurait dit qu'un sort leur avait été jeté… Le soleil a ouvert ses bras avec des rayons dorés, et le monde était obligé de changer de beauté… C’était un jour printanier offert à la saison d’hiver…

Ce jour-là, comme d’habitude, je me suis levée, je me suis préparée et je suis sortie en écartant de mon esprit une vérité très difficile à affronter : je ne voulais plus y penser car je savais que je ne pourrais pas faire face à une aussi amère réalité…

Quand je suis arrivée, je suis restée un bon moment à observer les lieux, et je ne pouvais pas m'arrêter de le faire. C'était comme si mes yeux les croisaient pour la première fois… La porte du couloir était fermée, je l’ai ouverte en me demandant si elle existait déjà, car je ne l’avais pas remarquée auparavant…

Le temps est très vite passé, la matinée était pleine de sympathie entre tous ceux qui ont étaient présents, quant à l’après-midi, elle allait être un bon souvenir à partager ; mais le moment était venu de partir, de quitter définitivement ces lieux et ces moments merveilleux…

Tout à coup,… un changement radical s’est produit,… le ciel est devenu gris, c’est comme si ce jour printanier allait nous quitter, au moment même où je devais partir…

Une atmosphère étrange à décrire : soudain, il a commencé à pleuvoir… le ciel a eu le courage de pleurer à ma place, de dégager l’angoisse, cette angoisse qui m’étouffait, l’angoisse d’avoir quitté, quitté le CIARA, ce lieu et ces personnes qui m’ont beaucoup aidé à tracer le chemin à suivre, pour affronter, ce monde qu’on appelle : « Le monde du travail »…

Le CIARA aura laissé une trace permanente et un vide qui ne pourra guère être comblé …

 

MERCI CIARA.

Alger Le 18 /02 /2010 à 22h :08 (Mon Dernier jour au CIARA)

 

 

Sabrina CHIKHI, Groupe: SKIPPER

23ème session

 

 

 

EMAIL reçu le 28 janvier 2010

A l'intention des jeunes en recherche d'emploi

Actuellement en formation au CIARA


Je suis ancienne du CIARA (Groupe Dauphin, 21ème session).

Je suis aujourd'hui assistante commerciale dans une société de fabrication et de commercialisation de tous produits d'étanchéité et d’isolation. J’ai trouvé ce poste après un mois et demi de chômage à la sortie du CIARA. Je suis très contente de mes progrès, de l'évolution de mes tâches et de mon salaire. Je tiens à vous remercier pour les efforts que vous fournissez, vous et toute l'équipe CIARA pour aider nos jeunes. C’est avec grand plaisir que je vais essayer de vous décrire en quoi consiste mon travail, si je peux faire quelque chose pour aider des personnes qui sont au chômage, je le ferai, car je suis passée par là et je sais ce que c'est d'être sans emploi et sans ressources.

Pour commencer j'aimerais dire aux jeunes de CIARA qu’un poste de travail c'est possible : il faut juste y croire et s'y mettre sérieusement. Après mon stage au CIARA, je me suis retrouvée dans un complexe touristique à travailler comme vendeuse : je vendais des sandwichs, je recevais la clientèle, et je m'occupais des petits enfants qui venaient sans leurs parents. Mon salaire était de 15 000 DA /mois (les Week-ends n'étant pas payés). J'ai assuré ce travail durant un mois et demi, tout en déposant mes CV un peu partout chaque samedi. Un matin, j'ai reçu un appel pour un entretien d'embauche à Hydra pour un poste d'assistante commerciale, j'ai dis oui tout de suite et j’ai pris RDV pour la semaine suivante.

Mon entretien s'est déroulé dans de bonnes conditions : On m'a demandé de faire un tableau sur Excel dans lequel j'exposais la gestion du stock et d'écrire une lettre de motivation sur Word, j'avais devant moi 30 minutes. 15 jours plus tard, on m'a rappelée pour un deuxième entretien. J'ai alors rencontré le directeur, qui m'a posé quelques questions après m'avoir dit qu'il m'avait choisie parmi plus de 100 CV déposés en un mois

Une semaine plus part, on m'a rappelé pour commencer le travail. Aujourd’hui j'en suis à six mois de travail et j'occupe le poste d'assistante commerciale. J'ai signé un CDD de six mois renouvelable. Ce que je fais n'est pas du tout sorcier : les premiers temps je m'occupais de la facturation des bons de commande et de l'orientation de la clientèle vers nos dépôts vente qui sont au nombre de quatre ; j'ai aussi assuré l'archivage des documents et la gestion du stock.

Au bout d'un mois, j'ai pu repérer les points essentiels du travail, j'ai réglé un problème de stock et j'ai eu une première augmentation de 5000 DA ce qui fait que dès le deuxième mois, mon salaire a été de 25000 DA net. On m'a alors confié la gestion du personnel, leur titre de congé, les attestations de travail ; les certificats de travail ainsi que les ATS (Attestations de Travail et de Salaire) et la création de leur dossiers en cas de recrutement. J'assure aussi le pointage du personnel et leur salaire chaque fin de mois.

Mes tâches sont devenues plus nombreuses et je m'occupe aussi maintenant de la gestion des comptes bancaires et de la caisse de la société, je suis les rapprochements entre la banque et notre compte (les crédits et débits)

Depuis, je me suis occupé des dossiers d'importation puisque nous sommes une société qui active dans le secteur industriel. Cette tâche consiste à contrôler les comptes et à décider dans lesquels ouvrir une lettre de crédit. On me demande aussi d'assurer le suivi de toutes les démarches douanières à partir de l'établissement des bons de commande jusqu'à la réception de la marchandise (matière première).

Je suis actuellement chargée de la création du site internet de la société ainsi que de ses prospectus produits, vu que c'est une entreprise sans service "marketing", je me aussi suis engagée à établir les fiches de postes et l'organigramme pour notre société qui emploie 75 salariés. Plus tard, j'envisage d'occuper un poste de "chargée d'étude marketing mais c'est encore très tôt et j'ai encore beaucoup de chose à apprendre.

Pour terminer, je veux que vous sachiez que je viens de la wilaya de TIZI OUZOU, et que pour rester sur Alger il ma fallu trouver à louer, chose qui n'est pas facile de nos jours, vu les prix d'immobilier. C’est vrai que ce n'est pas facile de trouver un poste ; mais c'est possible à réaliser, il faut juste un peu de volonté, n'ayez jamais peur d'un poste de travail. En chacun de vous se cachent des capacités, des savoirs, et des savoir-faire. Alors, chers stagiaires, foncez, foncez encore, vous allez y arriver!

 

Très bonne continuation

Akila OUAMMAR, Groupe Dauphin, 21ème session CIARA

 

 

 

 

« Bonjour,

Je me rappelle comme si cela datait d’hier de mon premier jour au CIARA. C’était un samedi. A 9h. Rendez-vous était pris dans la grande salle, afin de rencontrer les camarades de session et le staff. Tout le monde était présent, si ma mémoire ne me fait pas défaut. Les formateurs étaient tous là. Tous, sauf Amine IDJER.

Nous avons écouté avec attention toutes les interventions et tous les discours. Cette première prise de contact m’a permis de me familiariser avec ceux avec qui j’allais partager, trois mois durant, beaucoup de choses.

Lors de cette prise de contact, beaucoup étaient intimidés, moi y compris. Intimidés par ces discours entendus, par les formateurs, et par nous-mêmes.

Plus les jours passaient, plus l’envie d’apprendre et de relever les défis grandissait. Chaque cours nous apportait un plus.

Monsieur Sahnouni nous a appris le maximum de grammaire et conjugaison. Toujours à l’écoute, il répétait sans se lasser telle règle ou tel mode ou tel temps. Les stagiaires voyaient en lui un second père.

Mme Ourzikène. Pendant ses cours, nous avons appris la rédaction professionnelle, et à exposer des situations professionnelles. Elle nous a mis à l’aise. Chaque stagiaire a discuté et débattu de sujets intéressants, même si parfois cela débordait un peu.

M. Khaled, grâce à son cours, l’informatique n’a plus de secret pour nous. Très simple dans ses explications, nous n’avons rencontré aucun problème à le suivre et à le comprendre.

M. Jean-Paul Grangaud nous a suivis dans la formulation de notre le projet professionnel, répondant à nos questions et atténuant nos angoisses. Avec Marie France Grangaud, l’économie d’entreprise est très captivante.

M. Amine Idjer, ou plutôt Amine - car il n’aime pas qu’on l’appelle Monsieur « Ca me vieillit » dit-il à qui veut l’entendre- Son cours d’expression orale : une récréation très instructive. Présent pour chacun de nous, c’est l’ami et le frère de tout le monde.

Quant à l’administration, citons M. Rivat, toujours un sourire pour l’un de nous ; Omar Ouadah, disponible et disposé à prodiguer des conseils, à remettre les pendules à l’heure quand il le faut ;. Mlle Fatma, si gentille, si serviable, si aimable. C’est l’intermédiaire entre nou,s les stagiaires, et l’administration. Ammi Rabah, toujours un mot gentil, un sourire, un conseil, c’est un ami, un frère, un confident.. Que ceux que j’ai oubliés de citer ne m’en veuillent pas : il y a tellement à dire sur le Ciara que toutes les pages d’un journal n’y suffiraient pas.

Mais il y a un mot qui peut tout résumer : Merci !